Kabila, qui ne peut pas se représenter, doit désigner un "dauphin" pour respecter la Constitution. Ses adversaires le soupçonnent de vouloir briguer malgré tout un troisième mandat à la tête de cet immense pays instable qui n'a jamais connu de transition pacifique du pouvoir.
"L'oiseau rare sera connu tôt le matin, à l'aurore", a déclaré à l'AFP Mende joint à la sortie d'une réunion des cadres de la majorité autour du chef de l'État dans sa résidence de Kingakati à la périphérie de Kinshasa.
Au cours de cette réunion, Kabila n'a pas parlé de son avenir politique, selon plusieurs participants.
La date-butoir du dépôt des candidatures est fixée mercredi 8 août à 15h30 GMT, avait déclaré lundi à l'AFP le président de la commission électorale.
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Les ministres et les ténors de la plate-forme électorale présidentielle Front commun pour le Congo (FCC) ont quitté la ferme de Kingakati à partir de 18h30 GMT, a constaté un journaliste de l'AFP.
Kabila avait demandé à chaque composante du FCC de lui suggérer quatre noms pour choisir son candidat à l'élection présidentielle prévue le 23 décembre après deux reports.
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"Nous avons convenu de continuer à dépouiller les propositions demandées à chaque composante", a précisé Mende.
Les membres de la majorité présidentielle envisagent ensuite d'accompagner leur candidat pour le dépôt de son dossier à la commission électorale, a-t-il ajouté, sans préciser les modalités de l'annonce.