Zimbabwe: le vice-président minimise l’hostilité de certains pays occidentaux

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Le 31/08/2019 à 11h53, mis à jour le 31/08/2019 à 11h54

Le Zimbabwe n'est aucunement touché par l'hostilité que lui témoignent certains pays occidentaux, car une grande partie de cette situation est apparue il y a fort longtemps, a affirmé hier jeudi 29 août, le vice-président Kembo Mohadi.

Après son entretien avec le coordonnateur résident des Nations Unies sortant, Bishow Parajuli, le vice-président zimbabwéen, Kembo Mohadi, a déclaré lors d’une conférence de presse qu’«il est regrettable que certains pays occidentaux croient désormais à leurs propres mensonges sur le Zimbabwe», a rapporté l'agence de presse officielle zimbabwéenne New Ziana.

«Certains membres de l'ONU, en particulier dans l'hémisphère occidental, nous ont diabolisés et ont fini par croire à ce qu'ils disent. Mais ceux qui viennent ici au Zimbabwe et constatent par eux-mêmes ont découvert que le Zimbabwe est un pays totalement différent», a-t-il tonné.

Le vice-président a souligné que «malgré l'absence de soutien des puissances occidentales, le Zimbabwe se redressera».

«Nous sommes une nation résistante, nous allons trouver notre voie. Nous allons tracer notre chemin et nous y arriverons, avec ou sans eux. Ils rejoindront donc le mouvement plus tard», a-t-il ajouté.

Le vice-président réagissait par le biais de ses tirades, aux critiques de l'Union européenne et d'autres ambassades occidentales sur la manière dont la police zimbabwéenne avait récemment traité les manifestants de l'opposition.

Il s’est réjoui des bonnes relations entre le Zimbabwe et l'ONU. Ajoutant que «l’ONU a apporté un soutien immense au pays lorsqu'il a été frappé par le cyclone Idai, en mars dernier».

Kembo Mohadi a fait savoir que «chaque année, l'ONU nous envoie environ un demi-milliard de dollars (pour des projets de développement). Environ 442 millions de dollars américains ont été envoyés l'année dernière pour nous aider à mettre en œuvre des projets concernant la santé, l'eau, l'éducation et la sécurité alimentaire».

Par Karim Ben Amar
Le 31/08/2019 à 11h53, mis à jour le 31/08/2019 à 11h54