“Les trois pays se rencontreront aux Etats-Unis le 6 novembre (…) afin de sortir de l’impasse les négociations concernant le barrage de la Renaissance” (GERD), a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse avec son homologue allemand Heiko Maas.
Le principe de cette rencontre avait été déjà acceptée par Le Caire, mais sa date n’avait pas encore été connue.
Le Caire craint que la construction du GERD, entamée en 2012 par l’Ethiopie, n’entraîne une réduction du débit du fleuve du Nil Bleu, dont l’Egypte dépend à 90% pour son approvisionnement en eau.
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Début octobre, des négociations à Khartoum entre l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie avaient abouti à une “impasse”, selon Le Caire, alors que les pourparlers sont bloquées depuis neuf ans.
L’Egypte cherche à obtenir une médiation internationale sur le GERD, censé devenir la plus grande centrale hydroélectrique d’Afrique, avec une production de 6.000 mégawatts.
L’Ethiopie a annoncé que le gigantesque barrage de quatre milliards de dollars devrait commencer à produire de l‘électricité d’ici fin 2020 et serait complètement opérationnel d’ici 2022.
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L’Egypte demande un minimum annuel garanti de 40 milliards de m3 -ce à quoi l’Ethiopie n’a pas donné son accord- et évoque un “droit historique” sur le fleuve, garanti par une série de traités.
Alors que le Nil bleu est le plus long fleuve du monde et sert d’artère vitale en Afrique de l’Est pour les 10 pays qu’il traverse, l’absence d’accord entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte pourrait susciter un conflit aux graves conséquences humanitaires, craignent des analystes.