«L'objectif est d'ouvrir la voie à une solution durable aux problèmes de l'Ethiopie, de façon pacifique et non violente», indique le service de communication du gouvernement dans un communiqué.
Le texte énumère les noms de plusieurs dirigeants de l'opposition, mais aussi de membres importants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).
Le TPLF, parti qui a dirigé de fait l'Ethiopie durant près de 30 ans, a pris les armes depuis que le Premier ministre Abiy Ahmed a envoyé en novembre 2020 l'armée fédérale au Tigré pour en destituer les autorités régionales, issues du TPLF, qui contestaient son autorité et qu'il accusait d'avoir attaqué des bases militaires.
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Il n'était pas clairement indiqué dans l'immédiat si les personnes concernées avaient déjà été libérées. Néanmoins, le parti d'opposition Balderas a annoncé plus tôt vendredi la libération de son fondateur Eskinder Nega, une figure de l'opposition, dont le nom figure dans la liste des personnes amnistiées.
Cette annonce intervient après un appel à «la réconciliation nationale», lancé plus tôt vendredi dans un communiqué par Abiy à l'occasion de la célébration dans le pays du Noël orthodoxe.