Le nouveau représentant résident du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) au Cameroun, Justin Koffi, était récemment dans la région de l’Est-Cameroun. Cette dernière fait partie des régions ayant les indicateurs de développement humain les plus préoccupants du pays.
Selon l’Enquête de démographie et de santé (EDS) 2018, la région enregistre un niveau de sexualité précoce élevé, avec un âge médian de 15,7 ans pour le premier rapport sexuel. Egalement, 36,2% des cas de grossesse sont enregistrés chez les filles de 15 à 19 ans. Par ailleurs, 13,4% des femmes ont des besoins non satisfaits en matière de planification familiale et seulement 56,2% des naissances ont lieu dans une formation sanitaire.
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Au cours de son séjour dans l’Est, Justin Koffi s’est imprégné de l’engouement des parents pour maintenir leurs filles à l’école malgré les conditions de vie particulièrement difficiles. Il a notamment rencontré les autorités traditionnelles et administratives, ainsi que les encadreurs et les apprenants dans les centres multifonctionnels de promotion de la jeunesse.
Le nouveau représentant résident de l’UNFPA au Cameroun a aussi visité les unités de santé de reproduction des adolescents et des jeunes qui permettent à cette cible d’avoir accès aux informations et aux services essentiels pour la santé reproductive.
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Pour rappel, l’UNFPA dispose d’un sous-bureau dans le chef-lieu de la région de l’Est, Bertoua, depuis 2009. Cet espace assure la coordination et le suivi rapproché des activités de l’organisation dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua. Il s’agit principalement de l’assistance technique aux délégations régionales de la santé publique, de l’accompagnement des délégations régionales de la jeunesse et de l’éducation civique, et de la promotion de la femme et de la famille pour ce qui est des partenaires institutionnels.