Vidéo. Mali: plaidoyer pour la vulgarisation de la loi sur la santé reproductive

Le360 / Diemba Moussa Konaté

Le 14/04/2021 à 20h00, mis à jour le 14/04/2021 à 20h02

VidéoPlusieurs organisations de la société civile se sont mobilisées pour la vulgarisation de la loi sur la santé reproductive au Mali. Elles ont bénéficié d'un important soutien du Fonds pour la démographie et la santé (Fondemsan) de la CEDEAO.

Le consortium constitué de la coalition des organisations de la société civile pour le repositionnement de la planification familiale au Mali (OSC/PF-Mali), de l’association malienne pour le suivi et orientation des pratiques traditionnelles (AMSOPT) et d’Ebenezer international (EI) a bénéficié en 2019 d’un financement de l’organisation ouest-africaine de la santé dans le cadre du Fondemsan.

Ce financement s’inscrit dans le cadre de l’appui que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) apporte aux organisations de la société civile œuvrant dans les secteurs de la santé de la reproduction et de la planification familiale. Le projet Layidumètre a pour objectif de collecter, suivre et évaluer les engagements nationaux et internationaux du Mali en matière de droits en santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes.

Grâce à ce financement, le consortium a organisé, à Bamako, cette deuxième semaine d'avril 2021, un atelier d’orientation pour la mise en œuvre de sa stratégie d’intervention 2 et 3 du projet. Un atelier dédié aux professionnels de la justice et acteurs judiciaires, aux journalistes et aux parlementaires et à l’Office national de la santé de la reproduction (ONASR) pour non seulement leur faire connaître le projet, mais aussi et surtout, pour leur expliquer leurs rôles déterminants dans la mise en œuvre et l’atteinte des objectifs du projet.

L’objectif principal de cet atelier était d’orienter les participants sur le projet layidumètre, d’échanger et d’analyser avec eux, sur les textes de lois et politiques sur santé de reproduction et également sur l’utilisation de la plate-forme de suivi des engagements à travers laquelle peuvent être suivis les engagements donnant ainsi une meilleure visibilité au projet.

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 14/04/2021 à 20h00, mis à jour le 14/04/2021 à 20h02