Le rapport, présenté lors d'une conférence de presse internationale en ligne, indique que le déclin de la faune est dû au changement climatique, qui vient en troisième position après la destruction des habitats naturels et le braconnage.
Il estime la perte d'espèces sauvages à une moyenne de 66% entre 1970 et 2018 et cite comme exemple flagrant le parc national de Kahuzi Biega, en République démocratique du Congo (RDC), où le nombre des gorilles des plaines ont diminué de 80%, principalement à cause de la chasse.
"Bien qu'il s'agisse du troisième facteur, le rôle du changement climatique augmente très rapidement", a averti Marco Lambertini, directeur général du WWF. Il pointe du doigt la pollution de l'air, de l'eau et du sol, ainsi que la propagation d'espèces envahissantes par l'homme.
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Pour inverser la perte de biodiversité et atténuer le changement climatique, le rapport appelle à une intensification des efforts de conservation et de restauration, à une production et une consommation alimentaires plus durables et à une décarbonation rapide de tous les secteurs économiques.
Publié tous les deux ans, l'Indice Planète Vivante est l'outil d'évaluation de la faune sauvage de référence du WWF. L'évaluation intervient à quelques semaines seulement de la quinzième Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP15) prévue en décembre 2022 à Montréal, au Canada. Pour le WWF, les gouvernements doivent saisir cette dernière opportunité pour adopter un accord mondial ambitieux capable de sauver la vie sauvage.