Kiosque le360 afrique: «Ce n’est que mardi prochain que les travailleurs camerounais vont renouer avec leurs lieux de service, sauf cas d’urgence extrême», annonce-t-on sur le site d’information cameroon-tribune.cm. D’après la publication, qui revient sur ce fait assez inédit dans le calendrier officiel du pays, cette prolongation du week-end est la résultante de la loi N° 73/5 du 7 décembre 1973, promulguée par le président de la République et fixant le régime des fêtes légales au Cameroun.«D’après son article 2, sont considérées comme fêtes légales civiles et célébrées comme telles sur l’ensemble du territoire national, le Jour de l’an, la fête de la jeunesse (11 février), la fête du travail (1er mai) et la fête nationale (20 mai)», rappelle le journal électronique. Et d’ajouter, citant la même source, qu’une mention spéciale précise que lorsqu’une fête légale civile est célébrée un dimanche ou un jour férié, le jour consécutif est assimilé à cette fête, du point de vue des conditions de travail et de rémunération.Ce cas exceptionnel se présente ainsi cette année, le 1er mai coïncidant avec un dimanche. «La loi de 1973 devrait, en effet, se voir appliquer, pour cette 130e édition de la fête internationale du travail. Si l’on s’en tient au texte, il n’est pas nécessaire d’attendre un arrêté du chef de l’Etat pour profiter du férié», relativise le journal.La publication précise que c’est lorsqu’une fête légale religieuse est célébrée un dimanche ou un jour férié, que le quitus du président de la République est attendu. Surtout lorsqu’il s’agit des fêtes chrétiennes de l’Ascension, de l’Assomption, de Noël, et de celles musulmanes de la fin du jeûne du Ramadan, ou encore de celle du mouton.«Donc, pour ceux qui se demandaient encore si lundi sera férié ou pas, la question ne se pose plus. Lundi est effectivement férié au Cameroun au grand bonheur de l’ensemble des travailleurs du territoire national», conclut le journal.
Le 02/05/2016 à 15h24