Egypte. Pollution: Forbes fâche les autorités du Caire

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Le 04/09/2018 à 13h23, mis à jour le 04/09/2018 à 13h24

Selon Forbes, Le Caire est la ville la plus polluée du monde, devant Delhi et Pékin. Une annone qui n’a pas été du goût des autorités égyptiennes. Ces dernières ont qualifié d’erronées les données ayant servi à établir le rapport.

Selon le dernier rapport de Forbes sur la pollution, Le Caire est la ville la plus polluée au monde. Elle devance dans le Top 10 des villes les plus polluées Delhi, Pékin, Moscou, Istanbul, Guangzhou, Shanghai, Buenos Aires et Paris.

Ce classement est le résultat d’une étude menée par la société Eco Experts. Elle a comparé 48 villes de 24 pays en analysant la pollution de l’air, du bruit et de la lumière. Selon le rapport, «en moyenne, les habitants de la capitale égyptienne respirent de l’air en proie aux PM2,5. C’est 11,7 fois plus dangereux que le niveau de sécurité recommandé par l‘OMS. La ville a également le second plus haut niveau de PM10 au monde, avec 284 ug/m3 en moyenne, soit 14,2 fois la limite de sécurité», souligne l’étude.

Seulement, ce classement n’a pas plu aux autorités locales. Le ministre égyptien de l’Environnement a démenti le rapport de Forbes. D’abord, sur les mesures relatives à la qualité de l’air, le ministère égyptien explique que le processus est mené exclusivement dans le réseau national d’enregistrement de pollution atmosphérique au ministère de l’Environnement égyptien. Partant, les données avancées par Eco Experts sont jugées non exactes.

Rappelons qu’en 2018, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a placé le Caire en seconde position sur la liste des villes les plus polluées au monde en se basant sur 6 facteurs déterminants pour la qualité de l’air: particules solides en suspension, dioxyde de souffre, dioxyde d’azote, monoxyde de carbone, ozone et plomb.

Face à la pollution, les autorités égyptiennes on mis en place un plan visant à améliorer la qualité de l’air avec un objectif visant à réduire le niveau des particules de moins de 10 micromètres à l’horizon 2030.

Par Karim Zeidane
Le 04/09/2018 à 13h23, mis à jour le 04/09/2018 à 13h24