Il s’agit des fidèles des églises chrétiennes que l’on retrouve au Cameroun. Pour rappel, la population camerounaise est composée d’environ 69% de chrétiens, parmi lesquels 42% des catholiques, 27,3% des protestants, 0,7% des orthodoxes et 4,0% des autres chrétiens. Le reste de cette population est composé des musulmans 24%, des animistes 14%, des adeptes d’autres religions 2,8% et les libres penseurs 3,2%.
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Les chrétiens s’apprêtent alors à célébrer avec faste et solennité la mort et surtout la résurrection de celui-là qui a donné sa vie pour sauver l’humanité selon le christianisme. La Pâques, qui est la fête la plus importante de cette croyance, marque la résurrection de Jésus Christ, le fils de Dieu que le nouveau testament situe le surlendemain de la passion, c’est-à-dire le troisième jour. Et ce sera dimanche prochain. Pour cela, les plus croyants multiplient des séances de prière dans les lieux de culte comme dans les domiciles privés.
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«La fête de Pâques apporte un plus dans la vie de chaque chrétien qui croit fermement que Jésus Christ est mort sur la croix pour l’humanité. Une fête de la nouvelle alliance avec Dieu, le père tout puissant, créateur du ciel et de la terre dans le sens où elle permet à chaque fidèle de réaffirmer sa foi envers son Dieu», ce sont là les déclarations d’un prêtre de l’église catholique rencontré à la paroisse Sacré Cœur de Jésus de Mokolo, à Yaoundé. Durant les messes de la semaine sainte, les pasteurs et prêtres prêchent le pardon, la bonté, la miséricorde et la résilience.
