A l’occasion de la Journée internationale des personnes d’ascendance africaine, célébrée le 31 août, le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a dénoncé dans un message la discrimination raciale «systémique» que continuent de subir les personnes d’ascendance africaine. «Partout dans le monde, des millions de personnes d’ascendance africaine continuent de subir les affres du racisme et d’une discrimination raciale systémique et profondément enracinée», a-t-il déclaré.
Guterres a également évoqué les efforts sans relâche de son organisation auprès de ses Etats membres afin que les droits humains et les libertés fondamentales des personnes d’ascendance africaine y soient pleinement respectés. Et lorsque ces droits et libertés sont violés, ces efforts visent à obtenir «des réparations». L’ONU travaille aussi pour que «des excuses soient officiellement présentées et des réparations offertes pour les torts inacceptables causés par l’esclavage et le colonialisme», a souligné Guterres.
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Le chef de l'ONU est également revenu sur la mise sur pied de l’Instance permanente des personnes d’ascendance africaine, dont la première session est prévue pour décembre prochain. Guterres a ainsi invité toutes les parties prenantes, personnes et organisations, à prendre part aux activités de cet organisme et à en faire avancer les travaux.
L’Instance permanente contribuera d’ailleurs à l’élaboration d’un projet de déclaration des Nations unies sur la promotion et le plein respect des droits humains des personnes d’ascendance africaine, confiée au Groupe de travail intergouvernemental sur l’application effective de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, a noté Guterres. Et de conclure que «nous devons absolument continuer de nous élever haut et fort et sans relâche contre toute notion de supériorité raciale, et œuvrer à chaque instant pour libérer toutes les sociétés du fléau du racisme».