Alors que le continent compte 54 fédérations, il n'a que 5 représentants dans le format actuel. L'Europe qui a également 54 associations nationales affiliées à la FIFA est pourtant représentée par 13 équipes lors des phases finales. La réforme initiée par le nouveau président de la Fifa était donc très attendue par le monde du football africain.
Ce dernier n'est pas déçu, puisqu'à partir de 2026, sur les 12 équipes supplémentaires devant disputer la phase finale de la Coupe du monde, 4 seront africaines, ce qui fera 9 participants sur 48. Le continent réduit ainsi l'écart relatif, même si l'injustice demeure. Puisqu'avec 48 pays, en moyenne dans le monde, un pays sur quatre sera représenté en phase finale. Or, le ratio n'est même pas de 1 sur 5 pour le continent. Il aurait fallu avoir au moins 13 équipes pour être au même niveau que les autres sous-continents. L'Europe devrait voir le nombre de ses participants en phase finale passer de 13 à 16, selon les indiscrétions auprès de la Fifa.
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Sauf que cela aurait voulu dire que sur les 12 équipes supplémentaires, il fallait que 8 soient africaines. Malheureusement, c'est une proposition à laquelle les autres confédérations continentales se seraient opposées. Il faudra attendre la répartition officielle qui devrait avoir lieu en mai prochain. Pour le moment ce ne sont la que les chiffres qui circulent au sein de la Fifa.
Pour sa part, l'Asie devra également avoir 4 à 5 équipes qui s'ajouteront à ses quatre participants actuels, ce qui lui fera entre 8 et 9, donc un niveau similaire à celui de l'Afrique. L'Objectif de la Fifa est de ramener les nations les plus peuplées de la planète à mieux s'intéresser à la compétition. L'Inde par exemple n'a jamais pris part à une phase finale. Et la Chine ne compte qu'une seule participation, celle de 2002.
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L'objectif financier de cette décision est clair. Selon une étude interne de la Fifa, le fait de passer à une coupe du monde à 48 nations permettra d'engranger quelque 640 millions de dollars supplémentaires. En 2014, lors de la dernière coupe du monde au Brésil, la Fifa avait encaissé 5,4 milliards de dollars. Aujourd'hui, l'instance qui gère le football mondiale possède quelque 1,5 milliard de dollars de réserves ce qui en fait l'une des organisations sportives mondiales les plus riches.
