Cameroun: inauguration du premier Centre africain des études olympiques

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Le 05/03/2018 à 15h15, mis à jour le 05/03/2018 à 15h18

Présentée comme un lieu de référence pour la connaissance olympique, l’institution, créée en 2016 et dont Yaoundé abritera le siège, entend se positionner comme l’épicentre de la production et de la diffusion de la pensée olympique africaine.

Le Centre africain des études olympiques (CAEO), dont le siège est à Yaoundé, sera inauguré ce mois de mars. L'annonce en a été faite par son directeur, Jean Tabi Manga, sans autre précision.

Créé en 2016 lors de l’assemblée générale de l’Association des académies nationales olympiques d’Afrique (AANOA), ce centre est présenté comme un lieu de référence pour la connaissance olympique.

«Les Centres d’études olympiques sont nés de la pensée du Baron de Coubertin, qui croyait fermement que ces institutions contribueraient à préserver et à prolonger la pensée olympique», explique-t-on au Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC). Le CAEO sera donc «l’épicentre de la production et de la diffusion de la pensée olympique africaine» en relation avec son environnement divers et les autres entités universelles.

Il aura pour objectif de promulguer l’interculturalité des valeurs olympiques, de montrer leur similitude avec les valeurs traditionnelles, de préserver et de partager l’histoire du Mouvement olympique universel afin d’enrichir l’avenir de l’olympisme.

Ses missions seront, entre autres, de promouvoir la valorisation des acquis et l’essence olympique de la culture africaine, la préservation de la mémoire olympique universelle, la production et la diffusion de l’information scientifique et technique en général et des avancées de l’olympisme en Afrique.

«L’une des missions du CAEO sera de faciliter la communication et la collaboration entre l’AANOA, l’ACNOA (Association des comités nationaux olympiques d’Afrique, NDLR), les Comités d’organisation des Jeux africains, la communauté scientifique universitaire et la communauté olympique internationale, afin de promouvoir la recherche et de stimuler l’échange des connaissances liées à l’olympisme», souligne le CNSOC.

Cette communauté s’appuiera principalement sur le potentiel scientifique et académique dont dispose l’Afrique: d’autres centres d’études olympiques existants, des institutions universitaires, des chercheurs et des étudiants travaillant sur des projets académiques liés au domaine des études olympiques, apprend-on.

Pour rappel, le Cameroun a été choisi pour abriter le CAEO, au terme d’une mission d’évaluation de l’AANOA en janvier 2017. Le pays a été choisi au détriment du Mali, qui était également candidat pour accueillir le siège de ce centre sur son sol. La disponibilité des infrastructures sportives et la culture sportive du pays sont autant d’éléments qui ont joué en faveur de Yaoundé, avait expliqué l’AANOA.

Par Tricia Bell (Yaounde, correspondance)
Le 05/03/2018 à 15h15, mis à jour le 05/03/2018 à 15h18