C’est dimanche 9 janvier 2022 que les hostilités ont été lancées à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun. Le pays donnait ainsi le coup d’envoi de la 33e Coupe d’Afrique des Nations de football, en présence dans les gradins du président de la République du Cameroun, Paul Biya, et du président de l’Union des Comores, Azali Assoumani. Une cérémonie riche en sons et en couleurs qui a rehaussé l’image du pays des Lions indomptables. La joie des citoyens était alors à son comble.
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Une joie qui se poursuit à travers le territoire national malgré la plaie des embouteillages qui vient se greffer aux difficultés auxquelles sont confrontées les populations des grandes métropoles comme Yaoundé et Douala. A Yaoundé, ville qui abrite les groupes A et C par exemple, il est devenu difficile de parcourir certaines artères sans risque de faire face ce problème de trafic. Entre cortèges des membres de la Confédération africaine de football (CAF) et ceux des membres du comité local d’organisation et des équipes participantes, les usagers ne savent plus que faire.
«Je suis actuellement obligé de partir de la maison un peu plus tôt pour le lieu de mon travail pour éviter d’être en retard et avoir les ennuis avec mon patron», lance un habitant de Yaoundé rencontré au rond-point Nlongkak, sur l’un des axes les plus empruntés depuis le début de la compétition. Comme ce citoyen, il y a bien d’autres personnes subissent ces désagréments, parmi lesquelles les étrangers venus expressément au Cameroun pour cette CAN. Rallier leurs lieux d’hébergement et de compétition s’avère ainsi difficile.
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Pour plusieurs habitants de la capitale, les embouteillages observés actuellement ne sont pas nouveaux. Ils se sont juste accentués depuis le début de la CAN. Nombreux accusent à ce propos le comité local d’organisation qui n’a pas su planifier les déplacements des officiels de la CAN. Ajouter à cela, le mauvais état de certains axes routiers secondaires, et la situation devient inextricable.