Le président Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2010, se présente à un troisième mandat controversé, tandis que les candidatures de plusieurs figures de l'opposition ont été invalidées.
"Il y a quatre morts retrouvés dans une cour de Dabou aujourd'hui" mercredi "et trois morts hier" mardi, a rapporté à l'AFP le préfet de Dabou, Remy Nzi Kanga, ajoutant qu'il y avait aussi "une quarantaine de blessés".
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Le préfet a décrété un couvre-feu de 19h à 6h jusqu'à dimanche.
Le bilan pourrait encore s'alourdir car le préfet, le maire de Dabou Jean-Claude Yede Niangne ainsi que des témoins ont mentionné des tirs de fusils d'assaut.
Le préfet a évoqué "une milice" armée de kalachnikov, soulignant que "les jeunes (de la région) n'ont pas ce type d'armes". Il a assuré que la situation était "en voie de normalisation" après l'envoi de renforts.
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Selon des habitants, des premiers troubles ont commencé lundi et ont dégénéré en affrontements intercommunautaires mardi entre Adioukrous (ethnie locale, réputée favorable à l'opposition) et Dioulas (ethnie du Nord réputée pro-pouvoir).
Un jeune a été tué à coups de machettes à Kpass (en périphérie de Dabou) mardi.
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