Burkina Faso: le benga et le riz, des repas de rue prisés des Ouagalais

Le food street connait un succès auprès des Ouagalais.

Le 21/02/2023 à 10h40

VidéoÀ Ouagadougou, depuis plusieurs années, fleurissent dans les rues ce qu’on appelle les «restaurants par terre». Dans ces «restaurants» de la capitale burkinabè, le riz et le haricot ou le benga, sont prisés des Ouagalais, même si le prix a doublé.

Installé à proximité d’un marché, Adeline Yabré vend du haricot, un plat de niébé avec du riz ou du couscous de maïs. Elle dit exercer cette activité par amour depuis trois ans.

«Je vends du haricot parce que j’y trouve du plaisir», lance-t-elle. Un plaisir que les consommateurs partagent dans leurs assiettes au quotidien.

Ollo Ramdé est un habitué d’un restaurant qui propose du riz. «Chaque matin depuis 2017, je me restaure ici. Le riz à la sauce d’arachide est appétissant sans cube Maggie et c’est préparé avec de la viande de pintade. C’est un pur délice», révèle-il.

Vendu autrefois à 50 francs CFA, aujourd’hui, le plat de benga s’écoule à partir de 100 francs CFA. Ce qui affecte le marché d’Adeline Yabré.

«L’huile est devenue chère. Avec un litre d’huile, tu ne peux plus t’en sortir. Nous vendons à perte» témoignent ces restaurateurs de rue.

Par Jean Paul Windpanga Ouédraogo (Ouagadougou, correspondance)
Le 21/02/2023 à 10h40