Installé à proximité d’un marché, Adeline Yabré vend du haricot, un plat de niébé avec du riz ou du couscous de maïs. Elle dit exercer cette activité par amour depuis trois ans.
«Je vends du haricot parce que j’y trouve du plaisir», lance-t-elle. Un plaisir que les consommateurs partagent dans leurs assiettes au quotidien.
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Ollo Ramdé est un habitué d’un restaurant qui propose du riz. «Chaque matin depuis 2017, je me restaure ici. Le riz à la sauce d’arachide est appétissant sans cube Maggie et c’est préparé avec de la viande de pintade. C’est un pur délice», révèle-il.
Vendu autrefois à 50 francs CFA, aujourd’hui, le plat de benga s’écoule à partir de 100 francs CFA. Ce qui affecte le marché d’Adeline Yabré.
«L’huile est devenue chère. Avec un litre d’huile, tu ne peux plus t’en sortir. Nous vendons à perte» témoignent ces restaurateurs de rue.