À Ouagadougou, sur l’avenue Kwamé Nkrumah, les passants peuvent désormais apercevoir des stèles érigées en hommage à des personnalités du Burkina, d’Afrique et du monde. Au total, ce sont 140 stèles composées de 116 figures de personnalités burkinabè et 24 d’autres nationalités. Ces figures toutes emblématiques sont issues de divers domaines d’activité tels que les arts, le sport, la culture, la politique et l’économie.
«Tous ces vaillants fils du pays et d’ailleurs qui ont travaillé pour la culture… Il y a beaucoup de noms que j’ai vus, et cela me fait vraiment plaisir. Je vois des personnalité de différents horozons (sport, arts et culture). Ce sont des gens peut-être pas très connus dont l’œuvre et la vie mériteraient d’être étudiées», fait remarquer Léonard Kinda, un visiteur.
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Des politiques à l’instar du président Thomas Sankara (Burkina Faso), de Kwamé N’Krumah (Ghana), des personnages historiques tels que Princesse Yennega, Djimbi Ouattara (Burkina Faso) ou encore des musiciens tels que Youssou N’Dour (Sénégal) et Salif Kéita (Mali) sont représentés. Pour les plus jeunes, c’est un honneur de découvrir ces figures de légende.
«Ce sont des figures emblématiques de l’histoire de l’Afrique. C’est un grand patrimoine pour l’Afrique, particulièrement le Burkina Faso. C’est une initiative qui honore le continent», se réjouit Mélissa Kaboré, une jeune visiteuse.
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Une autre visiteuse, sœur Zinsou, aimerait voir d’autres noms sur les stèles. Par exemple, l’ancien président de Côte d’Ivoire, Houphouët Boigny, ou le cardinal Bernardine Gantin du Bénin, qui ont également marqué l’histoire du continent africain. Mais elle salue la décision du comité scientifique et espère que des noms viendront s’ajouter à la liste. «Nous connaissions cette rue, c’est l’avenue Kwamé Nkrumah. Et aujourd’hui, une partie de cette rue est dédiée à ce qu’on a appelé la ‘rue des étoiles’. Et ça fait plaisir de voir qu’il y a bon nombre de personnalités qui ont marqué l’histoire de l’Afrique, l’histoire du monde qui sont aujourd’hui représentées. Je pense que c’est une occasion pour nos enfants de s’instruire», estime sœur Adèle Zinsou.
Une stèle commune a été érigée en l’honneur des forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que des volontaires pour la défense de la patrie.
