Dix mille visiteurs sont attendus à cette 28e édition du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Le cérémonial de l’ouverture officielle s’est fait en présence des premiers ministres burkinabè et malien qui ont donné le clap de lancement des activités de la biennale.
Placée sous le thème « Cinémas d’Afrique et culture de la paix », cette édition qui se veut celle de la résilience a revêtu les couleurs habituelles du festival, en dépit du contexte sécuritaire difficile.
«Nous venons d’assister à la cérémonie d’ouverture du Fespaco 2023. C’est quelque chose de cool. C’était très beau, on espère que la suite sera encore belle», s’est réjoui Soampa Thombiano, un festivalier.
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Au-delà de leur résilience, les festivaliers attendent surtout de voir des films africains de belle facture et qui valorisent le continent. C’est également le cas pour Jérôme, un autre festivalier.
« J’attends de voir des films qui valorisent surtout l’Afrique. Des films également qui éduquent, surtout qu’en ce moment nous vivons des attaques. Il y a des personnes qui en souffrent mentalement », a-t-il laissé entendre.
Sur 1200 films soumis au départ, seuls 170 ont été retenus par le grand jury. Dans la catégorie de l’«Etalon d’Or de Yennenga», 15 films au nombre desquels Sira de la réalisatrice burkinabè Apolline Traoré sont en compétition.
« On attend que l’Etalon d’Or revienne au Burkina Faso. C’est tout ce que nous attendons. Que Apolline Traoré l’emporte avec son film Sira. C’est le souhait des Burkinabè », espère Alima Ouédraogo.
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Quid de la succession au somalien, Khadar Ahmed, sacré Etalon d’or en 2021 avec son film La femme du fossoyeur. Pour M. Domont, un habitué de la biennale, la présence des autorités maliennes à ce 28e Fespaco démontre la force de la résilience des populations des deux pays par rapport aux évènements qui les touchent en particulier.
«C’est vraiment intéressant de voir cette délégation malienne qui est venue en force. Une dizaine de ministres qui viennent montrer que les pays sont frères dans la difficulté et qu’il ne faut pas laisser tomber les bras», a-t-il déclaré.
Pour rappel, le 28e Fespaco se déroule du 25 février au 4 mars 2023 sur fond d’une crise sécuritaire qui touche pratiquement toute la région du Sahel.
