Burkina Faso-Fespaco: un dispositif de sécurité renforcé

Le risque zéro n’existe pas, mais le président de la commission sécurité du Fespaco rassure les festivaliers concernant les dispositions sécuritaires mises en place dans un contexte régional marqué par l’insécurité.

Selon le comité national d'organisation du Fespaco, à quelques heures de l’ouverture officielle de la biennale du cinéma africain de Ouagadougou, où des milliers de cinéastes et de cinéphiles se sont donnés rendez-vous, un «important» dispositif sécuritaire a été mis en place et le restera durant toute la période du festival. 

Lire aussi : Fespaco 2017: les Etalons du Yenenga en piste pour une réussite de la 25e édition

Pour Marcel Paré, président de la commission sécurité, toutes les dispositions sont prises pour une sécurisation optimum de cette 25e édition du FESPACO. Il a en outre confié que l'équipe abordait l'événement dans un esprit de sérénité concernant cette question. Toutefois, comme il n’y a pas de risque zéro en matière de sécurité, tous feront en sorte que des mesures idoines soient prises pour parer à toute éventualité. Lors des dernières rencontres avec les journalistes et les médias, le président de la commission de sécurité a d'ailleurs lancé un appel, recommandant à tous d’être vigilants et de signaler tout cas suspect aux numéros verts. Pour cette édition, plus d’un millier d’agents des forces de l’ordre et de sécurité sont mobilisés.

«Rien de grave ne devra se passer lors du Fespaco», a soutenu un agent de la sécurité qui a voulu garder l’anonymat, ajoutant que le ministère en charge de la Sécurité est sur le pied de guerre depuis plusieurs jours. La preuve, a renchéri le secrétaire général du ministère de la Culture, le «pays des Hommes intègres» vient d’organiser récemment de grands événements culturels sans problèmes, tel le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Lire aussi : Une connexion directe entre l’attentat de Ouagadougou et celui du Grand-Bassam

Rappelons que pour cette 25e édition, 160 films sont en lice pour l’Etalon de Yennega. Plusieurs milliers de festivaliers sont attendus lors de cette manifestation. D’où la nécessité d’assurer une sécurité maximale. 

Les Burkinabé ont toujours en mémoire l’attentat qui avait endeuillé le pays le 15 janvier 2016. Trois terroristes avaient attaqué le café Capuccino, le Spendid Hôtel et le bar Taxi brousse. Cet attentat avait fait 30 morts.