Découpée en 15 épisodes de 15 minutes, la série O’balango, raconte des intrigues, des conflits d’intérêt et alerte sur les dépravations des mœurs, tout en exposant le côté obscur des sphères politique, religieuse et économique. Co-producteur du film, l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS) ne tarit pas d’éloges sur cette œuvre produite par des Gabonais et pour les Gabonais, grâce à l’accompagnement du ministère de la Communication.
«Le cinéma gabonais a connu des années fastes. Aujourd’hui, nous produisons de moins en moins, mais nous essayons de revenir par des productions ou des co-productions. L’objectif c’est de non seulement de présenter de nouveaux réalisateurs et aussi une nouvelle vague de comédiens qu’on va découvrir au fur et à mesure que nous allons regarder les différents épisodes», explique Serge Abessolo, directeur général de l’IGI.
Tournée dans pratiquement tous les quartiers du Grand Libreville, cette série se veut non seulement une opportunité de divertissement, mais également un miroir reflétant les défis et les triomphes de la société gabonaise, selon le réalisateur.
«Je suis ravi d’avoir travaillé avec une jeune équipe dynamique. Ça montre à quel point le Gabon est un pays qui a du potentiel dans le domaine cinématographique, mais pas que. Nous avons voulu qu’il y ait une série dans laquelle plusieurs personnes se reconnaissent, un peu comme cela se fait avec les films américains», explique, Jérémie Tchoua.
Avec O’balango, c’est certainement un pas important vers la reconnaissance et la célébration du talent et de la diversité du pays sur la scène nationale et peut être aussi internationale.