Les rencontres littéraires de Nouakchott font la part belle aux jeunes auteurs

Concours littéraire Génie en herbe à Nouakchott.

Le 09/12/2024 à 12h24

Ils sont venus d’Espagne, du Sénégal, de France, de Tunisie, de Maurice et de Mauritanie pour «Écrire, nos libertés» à l’invitation de l’association Traversées Mauritanides. Le Centre culturel marocain de Nouakchott a été le théâtre de la finale du concours «Génies en Herbes».

«Écrire, c’est se mettre à nu. Laisser parler son encre, loin de ses horizons. S’exposer aux jugements aussi. Mais peu importe, si nous en avons fait le choix. Et cette édition des Traversées Mauritanides tient le fanal. En 15 ans, de rendez-vous littéraires, nous avons libéré et reconstruit des paroles. Des auteurs ont partagé nos complicités, des lieux accueilli nos récits et confessions. Au nom de la littérature !» telle est la préface de Bios Diallo, journaliste et écrivain, directeur des rencontres littéraires de Nouakchott qui en sont à leur 15e édition.

Des lycées et écoles de la capitale mauritanienne, comme Diam Ly et Averroès ont été dignement représentés au concours «Génies en Herbes» au Centre culturel marocain de Nouakchott (CCMN).

Bios Diallo a rappelé le choix du thème en insistant sur l’importance de la liberté de penser, d’exprimer ses opinions, d’écrire dans le cadre des activités de presse ou à travers la littérature,... Il aborde l’importance du concours des génies en herbes, qui permet d’accompagner l’évolution des plus jeunes et salue les rapports de partenariat avec le Centre culturel marocain de Nouakchott (CCMN), qui accompagne les rencontres littéraires «Traversées Mauritanides» depuis plus d’une décennie.

Pour sa part, Bouna Ahmed, directeur de l’école «Noura» salue le concept de «Génies en herbe» qui permet de développer plusieurs qualités et facultés chez les plus jeunes, et plaide en faveur d’une organisation plus régulière de l’épreuve. Quant à Mohamed Yaghoub, compétiteur du «Génies en herbe» donne des indications sur sa prestation lors de cette compétition.

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Le 09/12/2024 à 12h24