Niamey: unir les Africains par le rire, ce n’est pas une blague

Aghaichata Guichene Atta, ministre de l'Artisanat et du Tourisme, et Jaafar Debbarh, chargé des Affaires de l'ambassade du Maroc au Niger, ont assisté au festival du rire de Niamey.

Le 24/11/2025 à 13h35

VidéoDes humoristes de renom venus de plusieurs pays d’Afrique ont honoré de leur présence la 6ème édition du festival du rire, placé sous le haut patronage du roi du Maroc, Mohammed VI. Une édition qui a séduit les Niaméyens.

Le palais des congrès de Niamey était plein à craquer ce 22 novembre. La nombreuse assistance brandissait, dans un atmosphère enthousiaste, les drapeaux de deux pays africains liés par une fraternité séculaire: le Niger et le Maroc.

Il s’agit de la 6ème édition du festival du rire, un événement placé sous le Haut patronage du roi Mohammed VI du Maroc avec pour thème Unis pour le rire. «C’est un festival itinérant qui véhicule un message. A travers le rire, nous tous, en tant qu’Africains, nous arrivons à nous unir autour d’un événement et briser toutes les frontières», explique Belgazi Mohamed, membre du comité d’organisation du festival.

Ce cadre constitue un tremplin pour les humoristes locaux dont certains se retrouvent pour la première fois devant un public aussi important. «On a besoin de festivals de ce genre chaque année chez nous, pour pouvoir se jauger, voir ce qu’il faut corriger pour aller de l’avant», explique Mahamane Saoudi, humoriste nigérien. «C’est la première fois que je partage la scène avec des stars venues de plusieurs pays, c’est vraiment une initiative à encourager», ajoute Mariam Abou Kimba, également humoriste nigérienne.

Ce festival est une occasion pour le public de suivre des prestations en live de talentueux artistes. «C’est la première que nous avons autant de comédiens dans notre capitale.

C’est une très bonne chose. On s’est beaucoup amusé», raconte Mohamed Hamma. «Même si tu es frustré, quand tu assistes à ce festival, tu vas te détendre», ajoute Rainatou Adamou, également amatrice de l’humour.

Par Aboubacar Sarki (Niamey, correspondance)
Le 24/11/2025 à 13h35