Aux grands maux, les grands remèdes! Face aux défis alimentaires auxquels le Kenya est confronté, le pays adopte une approche audacieuse en investissant massivement dans des projets d’eau et d’irrigation, afin de réduire sa dépendance aux importations, renforcer sa capacité de production alimentaire et sa sécurité alimentaire. Ainsi, le pays d’Afrique de l’Est investit 60 milliards de shillings (environ 393 millions d’euros) dans des projets d’eau afin de réduire l’importation des aliments pouvant être produits localement. Le contexte mondial qui justifie cette décision du Kenya est de réduire sa dépendance aux importations, comme le souligne son président. De nombreux pays, en particulier ceux qui dépendent fortement des importations alimentaires, cherchent à développer leur capacité de production pour assurer leur autonomie et réduire les coûts associés aux importations.
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Le président kényan déclare que l’irrigation aiderait le pays à augmenter les superficies cultivées et à cesser de dépendre de l’agriculture pluviale. «Chaque année, nous dépensons 500 milliards de shillings kényans (environ 3,278 milliards d’euros) pour importer des aliments produits par des agriculteurs d’autres pays. Nous voulons que cet argent aille à nos propres agriculteurs», a-t-il déclaré.
Des projets dont vont bénéficier pas moins de 50.000 personnes
Le président kényan a fait ses déclarations à Gatundu, dans le comté de Kiambu, où il a lancé la phase 1 du projet d’irrigation de Rwabura qui desservira plus de 5000 agriculteurs et créera plus de 25.000 emplois. Auparavant à Ihwagi, dans le comté de Nyeri, il a lancé le projet d’approvisionnement en eau communautaire de Mathira qui bénéficiera à plus de 25.000 personnes. Il a également lancé le projet de logements abordables Blue Valley de 320 unités dans la circonscription de la ville de Nyeri, dans le comté de Nyeri.
