Cette année, le Salon Label Guinée ambitionne, à travers son thème «Les PME, booster le Made in Guinée», d’impliquer le secteur privé dans la stratégie de valorisation des produits locaux guinéens. Sans compter le fait que les institutions publiques sont également mises à contribution.
C’est le cas de la Direction nationale de l’artisanat, qui a pour missions essentielles l’initiation, la conception et la mise en place de la politique pour le développement du secteur artisanale. Et cette direction est à l’œuvre sur le terrain, comme le fait savoir son chef, Sekou Condé: «A Kindia, nous avons un chantier de construction du premier village artisanal de Guinée, ainsi qu’à Labé et Lola.»
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A côté, de manière plus globale, c’est surtout une meilleure implication de l’Etat qui est demandée. Diankemba Condé, présidente du Contenu local de Boké, pense qu’«il faut que l’Etat se penche sur ce secteur, qui peut valoir plus de 40% à l’économie nationale. L’artisanat, la production, il faut leur donner l’envie de compétir.»
Une envie de compétir possible seulement avec la formation et l’accompagnement. Pour les exposants et producteurs locaux, ce salon est aussi l’occasion de réaliser un bon chiffre d’affaire. Mais pas que, souligne Thierno Mamadou Dioula, cordonnier : «Nous sommes en train de vendre nos produits petit à petit, nous avons eu beaucoup de relations, nous avons surtout une grande visibilité.»
Notons que le salon Label Guinée, démarré le 1er novembre, baissera ses rideaux le 6 novembre.