Les fruits consommés localement sont importés principalement du Maroc et de la Côte d’Ivoire. Des importations qui se répercutent sur les prix d’aucuns trouvent élevés, mais tout en restant dans les limites du raisonnable.
«Je suis grossiste dans la filière banane au marché Marocain. Les bananes et les pommes ne sont pas des fruits très demandées pendant la période de ramadan. Les consommateurs préfèrent d’autres fruits. Nous vendons la caisse de bananes à 800 MRU. que les détaillants revendent entre 60 à 50 ouguiyas», explique Omar Diallo.
Lire aussi : Ramadan en Mauritanie: le marché bien approvisionné en légumes
Allant dans le même sens, Nouhou Cheibany, vendeur de fruits explique: «Nous vendons plusieurs variétés de fruits, notamment les oranges, mandarines, melons et pastèques venus du Maroc. Les bananes viennent de Côte d’Ivoire. Les prix pendant la période de ramadan restent dans des limites raisonnables».
L’approvisionnement du marché est correctement assuré, souligne Youssouf Diaw, également vendeur de fruits. Selon lui, les prix des fruits s’expliquent par le surcoût induit par les taxes douanières qui sont naturellement répercutées sur les consommateurs.
Ces derniers insistent sur la cherté des fruits, à l’instar de toutes les autres denrées alimentaires. Bineta Diallo, cliente, dénonce la cherté des prix de plusieurs fruits qu’elle est venue acheter au marché. Elle estime que la situation est identique à celle précédant le ramadan.