Mauritanie: ces innombrables voyageurs qui prennent la route vers le Maroc

C’est toujours la période des vacances scolaires en Mauritanie. Les élèves ne reprendront le chemin des classes qu’en octobre. En attendant, de nombreux Mauritaniens passent leurs vacances au Maroc. Et du fait de la cherté des billets d’avion, ce qui n’empêche pas la rareté, voire l’indisponibilité de places aussi bien chez Royal Air Maroc qu’Air Mauritania Airlines, de nombreux voyageurs, y compris les étudiants, empruntent la voie terrestre.

Pour répondre à cette demande, de nombreuses petites compagnies de transport routier relient les deux pays. Disposant d’une flotte de véhicules de petits gabarits de différentes marques, ces transporteurs font actuellement plusieurs rotations par mois entre les deux pays.

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Limam Mohamed Allal, transporteur est prêt à repartir au Maroc au lendemain de son arrivée à Nouakchott: «Je fais le transport des personnes et des marchandises entre le Maroc et la Mauritanie. Je suis arrivé ce matin du Maroc et je compte repartir dès demain dans l’après-midi. Nous n’avons aucun problème sur le trajet, tout se passe bien. Je fais le trajet avec une Toyota Avensis Verso, qui permet le transport des personnes et des marchandises. Nous avons beaucoup de travail actuellement. En plus, les procédures se déroulent bien avec les services marocains impliqués dans la gestion de nos activités».

Hakim Varah, gérant agence Fadhila la Route ne cache pas sa satisfaction: «Nos activités sont sur une bonne lancée depuis le début des vacances en raison de l’intense trafic surtout des personnes, mais aussi des marchandises vers le Maroc. Les problèmes liés aux restrictions pendant la pandémie Covid-19 et les soucis avec les douanes ne sont plus que de lointains et mauvais souvenirs».

Mohamed Limam, gérant agence Sawa témoigne: «Nous faisons le transport des personnes et des marchandises vers le Maroc. Le trafic est actuellement très intense. C’est la bonne période pendant laquelle il est possible de faire trois, voire quatre voyages par mois».