Plongée dans le principal marché de fruits et légumes de Nouakchott pour recueillir des témoignages qui s’avèrent contrastés de la part des acteurs de la filière. Certains estiment que la situation est parfaitement normale, alors que d’autres déplorent une forte hausse des prix et mettent en avant l’absence d’une chaîne des valeurs pour la production locale. Faute de moyens de stockage appropriés, des proportions non négligeables de cette production sont perdues au bout de quelques jours.
Bel Ammy, grossiste marocain, parle «d’un marché correctement approvisionné pour tous les produits. La variation des prix est très faible est n’est que de 2 à 3 ouguiyas».
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Hassan, vendeur de légumes mauritanien, parle «de prix en hausse pendant cette période. Un constat particulièrement valable pour l’oignon et la pomme de terre».
Ibrahima Sow, également vendeur de légumes, se présente comme opérateur de la filière des légumes produits localement dans la vallée du fleuve Sénégal, notamment à Rosso et Boghé. Il note que pendant la saison des pluies la production chute entraînant une hausse des prix.
Ce constat renvoie au problème de l’absence d’une chaîne des valeurs, notamment la possibilité de conservation des stocks dans de bonnes conditions.
