C’est le calme plat chez les libraires de Nouakchott. Les mois de juillet et août ne connaissent pas d’activités notables. La reprise n’intervient qu’en septembre, à l’approche de la rentrée des classes.
Entre temps, les rares personnes qui fréquentent les commerces dédiés au savoir, se comptent parmi les férus de la lecture à la recherche des dernières publications. Certains viennent aussi pour acheter des journaux.
Khadijettou Sidibé, gérante de la librairie Vent du Sud située au centre-ville de Nouakchott, constate une baisse effective des ventes pendant une longue période, expliquant qu’elle ne devrait reprendre qu’avec le retour des élèves dans leurs classes.
Pour le moment, les ventes portent essentiellement sur les journaux de la presse locale.