Après les manifestations qui ont paralysé le pays du 1er au 5 juin courant et même les jours qui ont suivi, tailleurs, menuisiers, mécaniciens et autres micro-entrepreneurs ont en payé le plus lourd tribut. Encore une fois. Ils ont été mis au chômage technique pendant quatre à cinq jours, certains ont même vu leur lieu de travail endommagé. Plus de dix jours après la fin de ces malheureux évènements, ils ont perdu tout espoir de se faire indemniser par le gouvernement. Sans aucune autre alternative, il leur faut prendre leur mal en patience et se remettre à la tâche.
Aujourd’hui, leur appel est double. Ils s’adressent aux autorités et leur demandent de mieux organiser leurs activités, et aux manifestations de cesser de tout casser sur leur passage sans aucun discernement.
Pour beaucoup, si la colère des jeunes manifestants est parfois légitime, il ne faut surtout pas, qu’ils causent du tort à d’honnêtes citoyens.
En tout cas, jusqu’à présent, ils ont du mal à se relever des dégâts subis, car les clients aussi se sont faits rares depuis les manifestations, sans doute ont-ils été, eux aussi, très affectés.