A la fin de la rencontre de Libreville, la capitale gabonaise, les ministres des Affaires étrangères et les chefs de délégation, ont amendé, puis adopté le rapport des experts sur la situation géopolitique, sécuritaire et celles liées à la lutte contre le terrorisme et contre le changement climatique à l'origine des tensions dans certains pays d'Afrique centrale.
Parmi les recommandations issues de cette réunion: la nécessité pour les organismes sous tutelle des Nations Unies, en coopération avec les états membres de l'UNSAC, de developper une stratégie régionale de prévention contre les discours de haine et celle d'intensifier les efforts de lutte contre les changements climatiques.
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Dans ce qu'il est convenu d'appelé, la déclaration, la mission des Nations Unies en Afrique centrale s'est dit particulièrement préoccupée par la situation sécuritaire qui prévaut au nord Cameroun et au Tchad, en saluant par ailleurs le projet de dialogue politique en vue en Centrafrique.
"Nous nous réjouissons de la ferme volonté du président Faustin Archange Touadéra d'organiser un dialogue politique républicain en vue de parvenir à la résolution du conflit", a déclaré François Lunceny Fall, représentant spécial des Nations Unies en Afrique centrale.
En succédant au Burundi à la tête du Comité consultatif permanent des Nations Unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC), le Gabon dirigera ce Comité dont la mission est, entre autres, de mener des "activités de reconstruction et de renforcement de la confiance entre ses Etats membres, notamment par des mesures de confiance et de limitation des armements", a souligné Pacôme Moubelet Boubeya, ministre Gabonais des Affaires étrangères.
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Ceci est une évidence pour plus d'un participant au rendez-vous de l'UNSAC qui vient de se tenir pendant près d'une semaine à Libreville. Car des mécanismes et instruments avaient naguère été adoptés dans ce sens, à l’instar de la Convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre, de leurs munitions, et de toutes pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication, réparation et assemblage.
Mais pour la Guinée équatoriale, il faut aller au-delà des concepts et déclarations d'intention sur le cadre juridique des actions à engager contre les terroristes et les groupes armés.
"Le cadre juridique, c'est un papier. Mais pour plus d'efficacité à l'action, il faut doter nos forces spéciales de matériel et de moyens financiers pour mater les groupes armés", selon Baltasar Engonga Adzo, ministre équato-guinéen de l'Intégration régionale.
Chaque année, les ministres de la zone se réunissent deux fois en moyenne pour dresser un état de la situation géopolitique et sécuritaire en Afrique centrale.
L’UNSAC compte onze Etats membres: l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, Sao Tome & Principe et le Tchad.