C'est par un décret présidentiel lu à la télévision nationale par la Première ministre Rose Ossouka Raponda, mercredi 12 octobre, que les Gabonais ont été informés de quelques ajustements de portefeuilles au sein de leur gouvernement.
Un réaménagement assorti de deux importantes surprises. Il s'agit, d'abord, de la réhabilitation du ministère des Travaux publics, dissous par l'exécutif le 13 Septembre dernier pour insuffisance de résultats. C'est désormais Toussaint Kouma Emane, ingénieur en génie civil, qui en est le patron. Ensuite, le texte des nominations d'hier soir revient sur le poste de vice-Premier ministre. Laissé en jachère depuis 2016, il échoit à un homme de terrain: Alain Claude Bilie-By-Nzé.
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«Je dis un grand merci au président Ali Bongo Ondimba pour cette confiance qui m'oblige. Derrière l'honneur de servir son pays à ce niveau de responsabilité, il y a le nécessaire sacerdoce à endosser avec engagement, force et détermination», a déclaré le concerné à l'Agence gabonaise de presse (AGP).
À 55 ans, le natif de Makokou (nord-est) est un fidèle parmi les fidèles du chef de l'État gabonais. Pour rappel, Bilie-By-Nzé fait sa première entrée dans un gouvernement en 2006, en qualité de ministre délégué à la Communication, porte-parole. De 2006 à 2011, il est élu député du deuxième siège de la commune de Makokou et du canton Ntang Louli. En 2012, il est nommé conseiller politique du président de la République et porte-parole de la présidence, fonctions qu'il occupe jusqu'à son retour au gouvernement le 11 septembre 2015 en qualité de ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.
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En octobre 2016, Bilie-By-Nzé devient ministre d'État, ministre de l'Economie numérique, de la communication, de la culture et des arts, porte-parole du gouvernement. En 2018, il est nommé ministre d'État, ministre des Sports. Jusqu' à sa promotion hier soir au rang de vice-Premier ministre, il était aux commandes de l'Energie et des ressources hydrauliques.
Amateur d'art et de littérature, ce passionné de la politique est par ailleurs auteur d'un essai intitulé «Et si on en parlait», paru aux Éditions du Silence.