La maison dans laquelle vivait la famille Boukandou était devenue l’ombre d’elle-même avec sa toiture prête à s’écrouler, les murs délabrés… Ce qui traduisait visiblement les conditions difficiles dans lesquelles elle vivait avec ses enfants. Découverte à l’issue des prospections des chefs de zone des bénévoles de l'ONG, cette famille a reçu cette aide comme un coup de grâce. L'ONG Réel, de par sa mission principale de venir en aide aux populations les plus vulnérables, s’est attelée à la tache pour rénover leur habitation. Deux semaines ont suffit pour livrer le chantier.
«Je suis tellement contente. Les mots me manquent vraiment! Je voudrais que ça se poursuive. Que Dieu leur donne les moyens et les encourage dans ce qu'ils font», s'exclame, Honorine Boukandou Mombo, chef de quartier ville1, bénéficiaire du chantier.
Lire aussi : Vidéo. Sénégal: ces familles obligées de vivre dans des habitats insalubres ou menaçant ruine
Les objectifs et la vision de l'association semblent bien grands. Son superviseur général a d’ailleurs martelé que ces actions sociales ne se limiteront pas à Libreville et ses environs. Elles s’étendront à l’intérieur du pays pour toucher également les populations vivant en province. Pour rappel, quelques semaines plus tôt, Réel avait réhabilité une maison du coté d’Awoungou Bananier dans la commune d’Owendo, sous l’impulsion du Collectif des jeunes d’Owendo en action.
«Vous savez, les associations vivent des dons, des bonnes volontés. Nous avons, nous, dans notre gibecière un peu de sous. Mais il y a surtout le soutien des bonnes volontés. Il est difficile de quantifier ce que nous faisons. Là n'est pas le but. Nous pouvons simplement vous dire que nous agissons en fonction des demandes que nous recevons presque quotidiennement et de nos possibilités», déclare, Régis Divassa, superviseur général de l'ONG Réel.
Lire aussi : Cameroun: le parcours du combattant pour acquérir un logement
Aujourd’hui, dans le monde, un milliard d’habitants vivent dans des quartiers précaires, et ils seront trois milliards en 2050. Selon l’ONU Habitat, les bidonvilles sont dans une zone surpeuplée, dotée d’un accès insuffisant à l’eau, à l’assainissement, où la structure du logement est très faible avec des matériaux de construction peu solides.