Coupe de la CAF: le Horoya prend la tête de la poule de la mort devant TP Mazembé

Le 21/06/2017 à 11h15, mis à jour le 21/06/2017 à 11h24

Dans le chaudron du stade du 28 Septembre de Conakry, le Horoya AC (HAC) a eu du mal à venir à bout du CF Mounana (Gabon). Comme à l'aller, le HAC a dû compter sur son nouveau buteur providentiel, Sekou Amadou Camara dit "Trezeguet" pour assurer l'essentiel.

C'est à la seconde période du match que le Horoya s'est repris. Mais le représentant guinéen dans la coupe de la CAF ne s'était pas encore défait de son principal défaut : rater le dernier geste. Tantôt par maladresse, tantôt sur la barre transversale, le score est resté vierge jusqu'à la 80ème minute du jeu, quand Sekou Amadou Camara, entré 10 minutes plus tôt, a profité d'une balle de Mandela dans la surface gabonaise pour ouvrir le score. Avec ce seul but de "Trezeguet", le Horoya a pu prendre les la tête du groupe D. Puisque l'autre rencontre qui a opposé le TP Mazembe aux Sud-africains de SuperSport United s'est soldé par un score nul et vierge (0-0) au Lucas Moripe Stadium de Pretoria.

Les Gabonais du Mounana ont tenté de revenir au score. Mais le Horoya était bien vigilant pour garder sa victoire qui lui permet d'être à 8 points devant Supersports( 6 pts), TP Mazembe (6pts) et Mounana (0pt).

Le 1er juillet prochain, le Horoya AC reçoit Supersport à Conakry pour un second match décisif. En cas de victoire, le Horoya obtiendrait une qualification historique aux quarts de finale de la Coupe de la CAF. 

Réactions d'après-match

Kevin Ibinga, entraineur du Mounana

"Je suis très déçu par le résultat et pour le contenu. Mais, je sais que mes joueurs sont encore des jeunes. On a souffert en deuxième mi-temps. Ils sont en train gagner en expérience. Comme je l’ai dit, on est en train de bâtir une équipe et la vision c’est pour les années prochaines. On voulait marquer l’histoire en se qualifiant en quart de final, mais cela n’est plus possible. On était venu en Guinée avec l'objectif de gagner. Mais en vain. Pourtant, le Horoya était bien prenable... Aujourd’hui, le problème du football gabonais c’est le dernier geste. À part peut-être Aubameyang qui marque des buts et qui est un excellent attaquant, on manque de buteurs."

Victoir Zvunka, entraineur du Horoya AC

"Je suis très content de mes joueurs, je tiens à les féliciter par ce qu’ils se sont bien battus. C’est vrai par moment on a manqué de réalisme devant les buts, mais je suis globalement satisfait du match. Depuis que je suis venu au Horoya, c’est la meilleure deuxième mi-temps qu’on a joué. Gagner par 1 but à zéro n’était pas donné, mais si on continue sur cette voie là, je pense qu’on est sur les bons rails pour la suite de la compétition..."

Par Mamourou Sonomou (Conakry, correspondance)
Le 21/06/2017 à 11h15, mis à jour le 21/06/2017 à 11h24