Nous sommes à Sangoya. Ici, tous cherchent à rentrer vers Anta. Seulement, trouver un taxi relève d'un véritable parcours de combattant. Il faut courir, bousculer,.., pour trouver une place. N'na Sylla, essoufflée, n'en peut plus: «vraiment je souffre beaucoup avec les embouteillages. De Madina à ici, je suis venue par petits tronçons (trajets). Et finalement, tu rentres à la maison fatiguée», regrette la jeune Guinéenne.
Plus loin, les usagers rencontrent le même problème. Là aussi les gens se battent pour tenter de monter dans un taxi. Et cette réalité, les Guinéens la subissent au quotidien .
Aujourd'hui, beaucoup cherchent des explications à ce phénomène devenu presque normal. Alpha Oumar Bah estime que c'est parce que les chauffeurs ne respectent pas les tronçons. Si l'absence d'organisation et le manque d'infrastructures routières sont pointés du doigt, les chauffeurs de taxi eux aussi ont une grande responsabilité dans la fréquence des embouteillages par leurs comportements.