Le Mali souhaite développer le commerce des céréales locales afin de rééquilibrer les différences de productions régionales, entre zones déficitaires et excédentaires.
Dans ce cadre, les bourses nationales aux céréales mettent en relief le rôle ô combien déterminant des professionnels agricoles, de leurs coopératives et des acteurs de la chaîne de production de céréales dans la lutte contre la faim.
Elles ont un impact régulateur sur le prix des céréales dans les régions ciblées et bénéficient ainsi aux populations.
Les partenaires techniques et financiers, notamment, le Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) marquent également leur intérêt à soutenir les professionnels du secteur rural et leurs organisations socioprofessionnelles.
Selon Fatouma Seïd, la représente résidente de la FAO au Mali, aujourd’hui, plus d’une personne sur sept souffre encore de malnutrition ou de la faim alors que le monde a les moyens de réduire considérablement ce fléau et de promouvoir le développement durable.