Le Projet de développement des zones arides au Mali regroupe un ensemble d’interventions susceptibles d’atténuer les conséquences de la sécheresse et du changement climatique sur une zone couvrant, approximativement, la partie septentrionale des régions de Kayes (Ouest), Koulikoro (Nord-ouest) et Ségou (Centre), ainsi que l’intégralité de la région de Mopti (Centre).
Ce projet se compose à la fois de transferts monétaires directs et d’aides à la production, par la fourniture d’intrants, de services et d’infrastructures agricoles, mais aussi, d’un appui aux institutions communautaires et nationales et va protéger au moins 20.000 ménages vivant dans des régions parmi les plus pauvres du Mali.
Lire aussi : Vidéo. Coton: le Mali détrône le Burkina Faso grâce à une campagne exceptionnelle
"Ces projets, qui viennent d’être approuvés par le Conseil d’administration, devront aider le pays à accélérer la réduction de la pauvreté, en améliorant les sources de revenus et en réduisant la vulnérabilité de certaines des familles les plus démunies", a indiqué la directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Soukeyna Kane.
Ils contribueront ainsi à la réalisation du double objectif de la Banque mondiale, à savoir, mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée. Ces projets devront soutenir l’amélioration de la productivité agricole et la résilience des populations rurales ciblées, notamment les femmes", a-t-elle ajouté.
Lire aussi : L'agriculture africaine en quête de productivité
Créée en 1960, l’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 75 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêt en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique et à réduire la pauvreté.