Les pêcheurs traditionnels bozos constatent avec regret la disparition progressive des poissons dans le fleuve Djoliba, le Niger qui traverse le Mali de part en part et qui fait partie tant de leur identité de pêcheurs que de celle de Bamako.
La pêche, activité traditionnelle qui définit ce peuple, ne leur permet plus de subvenir à leurs besoins. Ils passent de longues heures sur le fleuve pour ne sortir que quelques poissons. Selon eux, le fleuve n'offre plus aux poissons des endroits où se multiplier à cause des nombreuses activités humaines, mais également de la pollution venant des villes.
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De nouvelles techniques auxquelles les Bozos n'ont pas encore eu le temps de s'adapter ont fait leur apparition, notamment l'aquaculture qui fournit de plus en plus la capitale malienne. De même, l'amélioration des infrastructures et de la logistique permet d'acheminer le poisson pêché en mer dans les pays voisins vers le Mali. Une nouvelle page est en train de se tourner pour ces pêcheurs de pères en fils, depuis plusieurs générations.