Durant deux longues journées, les transporteurs ont décidé de ne pas prendre la route. Du coup, beaucoup de Sénégalais ont été obligés de marcher sur de très longues distances pour se rendre au travail, à l'école ou au lycée.
Cette grève de deux jours est pour dire non aux tracasseries policières et à la concurrence déloyale des deux roues et des chauffeurs de taxis clandestins. Il faut le dire, au Sénégal, règne une anarchie totale dans le secteur.
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Les transporteurs qui se félicitent de la réussite de cette journée, disent toutefois avoir une pensée pour les nombreux usager impactés par leur mouvement d’humeur, mais invitent l’Etat du Sénégal à plus de considération
A cause de la grève, Dakar n'a pas été cette ville où la circulation était dominée par les embouteillages. Les rares véhicules qui roulaient étaient ceux des particuliers, ou ceux du service de transport public qui, par peur de représailles, n’a pas mis en circulation tous ces véhicules.