C'est après une rencontre à la Direction nationale des produits pétroliers (ONAP) que la mauvaise nouvelle a été communiquée aux automobilistes. Dès le lendemain, jeudi 17 mars 2022, la décision est entrée en application.
Ainsi, le prix du litre d’essence passe de 663 Fcfa à 762 Fcfa (de 1,01 à 1,16 euros) et celui du litre du gasoil de 593 Fcfa à 760 Fcfa (de 0,9 à 1,15 euros).
Lire aussi : Carburant, pain et huile: comment la crise en Ukraine va appauvrir encore plus les ménages africains
Cette flambée des prix des carburants n’a rien à voir avec l’embargo de la Cédéao et les sanctions de l’UEMOA, qui ne concernent pas les hydrocarbures. La hausse est uniquement liée l'évolution exponentielle des prix du pétrole.
Les automobilistes maliens, dont le pouvoir d'achat avait déjà été durement éprouvé, demandent au gouvernement de prendre les mesures d'accompagnement adéquates pour atténuer l'impact de cette nouvelle grille tarifaire qui arrive au plus mauvais moment. En effet, le mois de ramadan approche et les ressources de la population sont limitées.