La construction démocratique était au centre d’un colloque international organisé par le Centre d’études et de réflexion au Mali (CERM), en partenariat avec la fondation allemande Friedrich Ebert Stiftung, organisé les 4 et 5 novembre dans un complexe hôtelier de Bamako.
En organisant ce débat politique, le CERM tente d'établir le bilan d'un système politique en vigueur depuis un quart de siècle au Mali et d'envisager les changements à mettre en oeuvre. La réflexion politique a été dirigée par l’ancien président de la République, Dioncounda Traoré.
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À l"issue d'une lutte âpre, longue, voire périlleuse, le Mali a décidé de s’engager, il y a 25 ans, dans la construction d’une démocratie pluraliste et intégrale. Depuis la chute du régime de Balla Moussa Traoré en 1992, le système politique en vigueur garantit les libertés fondamentales, notamment d’expression, de presse et d’association. Ce système institutionnel est censé instaurer une démocratie représentative.
L'enjeu de ce colloque était de savoir si le Mali devait passer à une démocratie représentative ou garder le système actuel, celui d'une démocratie dite directe.
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Cette rencontre a aussi été l'occasion d'échanger sur le thème des fondements et de la structuration du modèle démocratique malien et sur celui du pluralisme et du multipartisme dans le contexte malien, en tenant compte des formes et des dérives possibles.
Le CERM s'est également penché sur les compétitions électorales, la légitimité des élus, mais aussi l'existence de contre-pouvoirs et de contrôle citoyen.
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