Moussa Sinko Coulibaly, général de l’armée malienne et ancien ministre de l’Administration du territoire, a démissionné de l'armée afin de se présenter à l’élection présidentielle de juillet 2018.
Il avait donné le ton dans sa lettre de démission en soulignant vouloir «contribuer autrement à trouver les solutions aux défis politique, économique, éducatif, culturel et social auxquels notre pays est confronté».
Moussa Sinko Coulibaly fait partie de la junte militaire qui a dirigé le Mali après le putsch de mars 2012 et le renversement du président Amadou Toumani Touré.
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Face au président sortant Ibrahima Boubacar Keita, le général démissionnaire, diplômé de la prestigieuse école militaire française de Saint-Cyr, peut se prévaloir de nombreux soutiens au sein de l’armée et chez les sympathisants de l’ancienne junte militaire dirigée par Amadou Sanogo.
Dans un pays où l’insécurité gagne du terrain, l’ex-général pourrait faire figure de rempart contre les groupes terroristes et les ex-rebelles. Il pourrait aussi bénéficier des faibles résultats du mandat du président Keita, qui a perdu beaucoup de son aura auprès des Maliens et qui n’a toujours pas annoncé sa candidature pour un second mandat.
Sinko Moussa est le second candidat déclaré à la présidentielle malienne de 2018 après Kalifa Sanogo, maire de Sikasso. Toutefois, il doit faire face à une opposition radicale structurée autour de Soumaïla Cissé.
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