Mali: l'homme qui a voulu assassiner le président Goïta est mort, le complot se précise

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Le 26/07/2021 à 05h19, mis à jour le 26/07/2021 à 05h21

L'individu qui a voulu poignarder le président de la Transition et chef de l'Etat malien, le colonel Assimi Goïta, est mort après la dégradation de son état de santé, indique un communiqué du gouvernement. Les premiers éléments de l'enquête montrent qu'il ne s'agit pas d'un élément isolé.

Le gouvernement malien vient de diffuser un communiqué informant sur l'évolution de l'enquête suite à l'arrrestation de l'auteur de la tentative d'assassinat ayant visé le chef de l'Etat, le colonel Assimi GoÏta. Il fait surtout savoir que l'individu qui a voulu poignarder le président de la Transition est mort, après avoir été admis à l'hôpital et que les premiers éléments de l'enquête montrent qu'il n'a pas agi seul. Par conséquent, on peut parler de complot que les investigations tenteront d'élucider.

"Suite à l’agression perpétrée contre le Président de la Transition, chef de l’Etat, son excellence le colonel Assimi Goité, le 20 juillet 2021 à la Grande mosquée de Bamako, une enquête a été ouverte pour fait de tentative d’assassinat et d’atteinte à la sûreté de l’État", peut-on lire dans le document diffusé par le gouvernement malien.

Et d'ajouter que: "L’auteur de l’agression a été immédiatement appréhendé par les services de sécurité".

Cependant, "au cours des investigations qui ont permis de mettre en évidence des indices corroboratifs des infractions sus visées, son état de santé s’est dégradé", poursuit le communiqué.

Mais après avoir été "admis au CHU Gabriel Touré, puis au CHU du Point G, il est malheureusement décédé. Une autopsie a été immédiatement ordonnée pour déterminer les causes de son décès".

Néanmoins, l'enquête se poursuit auprès du parquet et surtout "que les premiers indices collectés et les informations recueillies indiquent qu’il ne s’agissait pas d’un élément isolé".

L’opinion sera tenue informée des résultats de l’autopsie et des suites des investigations". Par conséquent, il s'agit bien d'un complot qui pose des questions auxquelles l'enquête essaiera de répondre. Il s'agit de savoir qui sont les personnes voire le ou les pays impliqués et quelles sont leurs motivations.

Pour rappel, c'est le 20 juillet courant, après la prière de tabaski que les faits ont eu lieu et que l'individu a été immédiatement appréhendé. Son identité n'a pour l'heure pas été révélée.

Le 26/07/2021 à 05h19, mis à jour le 26/07/2021 à 05h21