Entre klaxons de véhicules, sifflotements des vuvuzélas et autres ambiances de toute nature, les camerounais sont descendus dans les rues pour marquer leur enthousiasme sur le lancement effectif de ce rendez-vous continental. Une joie couplée à l’entrée en scène de leur équipe nationale, les lions indomptables du Cameroun, qui devaient affronter le Burkina Faso au stade Paul Biya d’Olembé.
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Sur de nombreux taxis et motos, l’on a aperçu un relooking aux couleurs du Cameroun. Les drapeaux vert-rouge et jaune flottaient au vent, la capitale camerounaise était en liesse. Il faudrait comprendre l’émotion des Camerounais par le fait qu’ils ont attendu trois longues années pour que la CAN se joue sur leur territoire.
Une longue attente due au retard enregistré lors de la construction et la réhabilitation des stades et d’autres infrastructures devant assurer une parfaite réussite de la CAN et surtout la propagation du Coronavirus. La dernière édition d’une coupe d’Afrique des nations organisée en terre camerounaise remonte à 1972, soit près de 50 ans. Ils veulent ainsi vivre leur CAN.
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Il faudrait aussi mentionner que le peuple camerounais est amoureux du sport, notamment le football. L’ambiance observée ce 9 janvier 2022 est l’image de ce qui se vivra jusqu’à la fin de cette compétition, le 6 février 2022. Seule l’élimination précoce des lions indomptables du Cameroun de cette CAN pourra réduire l’engouement dans les 10 régions que compte le pays.