Cet exercice du médiateur de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour le Mali vise à inviter les acteurs clés du processus politique à travailler en synergie pour la mise en œuvre du programme défini par le gouvernement de transition.
Goodluck Jonathan a également appelé les partis politiques maliens à rester dans l’esprit du mécanisme conjoint de suivi du chronogramme de la transition. Un mécanisme qui regroupe l’Union européenne, la CEDEAO, la Minusma. Les politiques fondent beaucoup d’espoir sur une transition inclusive, qui rassemble tous les Maliens.
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Au cours de cette rencontre, il a aussi été question de la clé de répartition des membres de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIG). Pour certains acteurs politiques, sur les quatre membres de la classe politique qui doivent siéger au sein de l’AIG, trois doivent être issus des partis qui ne sont membres d’aucun organe de la transition et un des partis qui participent au gouvernement.
Pour d’autres, demander à 271 partis politiques de donner les noms de quatre personnes qui doivent siéger à l’AIG n’est pas chose facile. Pour ces derniers, tout comme le gouvernement a choisi un Premier ministre sans se référer aux partis politiques, il doit aussi prendre ses responsabilités pour choisir les quatre personnes