Soutenue par le Centre malien pour le dialogue inter-partis et la démocratie et l'Institut international pour la démocratie et l'assistance électorale, cette journée vise à préparer les futures échéances électorales. L'objectif est de mieux faire comprendre aux membres de la société civile, les relations avec le juge électoral.
Cette initiative démocratique se veut ainsi un cadre réflexif et prospectif. Dans son discours d’ouverture, le président de la Cour constitutionnelle, Amadou Ousmane Touré, a déclaré qu’en démocratie, le temps de la réflexion est nécessaire et déterminante souvent sous l’opportunité d’action.
Selon lui, la société civile accuse la Cour constitutionnelle d’être à tort ou à raison un instrument de confiscation du pouvoir politique, voire un chien de garde du pouvoir exécutif. Quant à la Cour constitutionnelle elle-même, a-t-il admis, celle-ci a souvent eu la faiblesse de n’avoir pas utilement et efficacement communiqué sur le système de traitement des résultats des scrutins électoraux.
Lire aussi : Mali: début de la campagne d’information sur la nouvelle loi électorale
L’institution a eu la faiblesse de ne pas livrer et expliquer les référentiels et les tables de contrôle des élections, sans non plus clarifier les techniques et procédés de consolidation des résultats, les procédures d’annulation et surtout de reformation, etc.
La Cour constitutionnelle a compris qu’une partie importante de la société civile ignore totalement ses missions. Néanmoins, Touré a estimé que cette méconnaissance de son institution n’est ni un défaut, ni un péché, encore moins une insulte. C’est pourquoi la Cour s’est inscrite dans une démarche d’ouverture afin de se faire découvrir et connaître davantage par toutes les parties prenantes aux processus électoraux.