Seulement, cette année, au Mali, à l’instar des autres pays de la sous-région, la fête de Tabaski a un goût un peu amer pour les vendeurs de tissus, notamment de bazin, qui réalisent habituellement une partie importante de leur chiffre d’affaires durant cette période.
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A cause de la pandémie du Covid-19 et de la crise économique qui l'accompagne, les clients se font rares. Face à cette situation, les vendeurs de tissu bazin ont été obligés de casser les prix afin de liquider une partie de leur stock. Malgré ces promotions, les clients ne sont pas au rendez-vous.
La crise du coronavirus a réduit les revenus des ménages et après le mouton dont le prix a augmenté, les pères de famille pensent aux dépenses les plus essentielles: loyer, nourriture, factures d’eau et d’électricité et frais de scolarité pour la rentrée prochaine.
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Alors tant pis pour le bazin. En dépit de la baisse des prix, beaucoup s’orientent désormais vers des tissus de moindre valeur.