La Quinzaine de l’environnement sera célébrée à Bamako à partir du 11 juin courant. En prélude à cet évènement, le ministère de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable a démarré un travail de sensibilisation et d'échange avec les édiles des différents districts de la capitale malienne afin de discuter de la problématique de la gestion des déchets solides et liquides.
Concrètement, le 11 juin sera le moment d'approfondir les discussions autour de la question et permettra de rappeler tous les enjeux liés à l’assainissement, ainsi que d'envisager entre le gouvernement et les élus locaux des actions conjointes pour traduire la réflexion sur le terrain.
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La ville de Bamako produit chaque jour à peu près 2.000 tonnes de déchets, mais elle est confrontée non seulement à leur ramassage, mais aussi et surtout à leur stockage, voire leur recyclage. Le constat est alarmant: certains endroits de la capitale sont utilisés par les populations comme des décharges sauvages de déchets.
Les caniveaux n'échappent pas non plus à cet incivisme. D'où un autre problème lié, cette fois, à l'évacuation des déchets liquides. En effet, quand les canalisations sont obstruées, non seulement les eaux de pluie sont susceptibles d'occasionner des inondations, mais les eaux domestiques deviennent aussi un problème de santé publique.
C'est dire que les collectivités locales de la capitale malienne ont encore beaucoup de travail qui les attend avant d'arriver à une solution définitive concernant l'assainissement.
