"Je pense qu'il s'agit d'une histoire sensationnelle, mais elle est aussi complètement fausse et une absurdité", a déclaré à l'AFP l'ambassadeur chinois à l'UA, Kuang Weilin, en marge du sommet de l'organisation panafricaine qui se déroule dimanche et lundi.
Selon l'ambassadeur, l'article en question, publié vendredi par La Monde, va "endommager l'image du journal", mais pas la relation entre la Chine et l'Afrique.
Citant plusieurs sources internes à l'Union africaine, Le Monde a assuré que les informaticiens de cette institution se sont rendus compte il y a environ un an que le contenu des serveurs de l'UA était transféré vers d'autres serveurs à Shangaï, en Chine.
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Les mêmes sources affirment que ces transferts auraient eu lieu depuis 2012, date à laquelle s'est achevée la construction du bâtiment flambant neuf de l'Union africaine, offert par la Chine. Les serveurs de l'UA ont été changés en 2017, lorsque cette faille du système a été découverte, et une nouvelle architecture informatique déployée.
Le Monde soutient enfin que suite à la découverte des transferts de données vers la Chine, des experts éthiopiens en cybersécurité ont inspecté les salles du bâtiment de l'UA, et débusqué des micros placés sous les bureaux et dans les murs.
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Côte africain, on préfère insister sur l'importance de la relation "forte" et "stratégique" avec la Chine, premier partenaire de l'Afrique avec notamment 149,2 milliards de dollars d'échanges commerciaux en 2016 (selon Pékin), et de nombreux dons et prêts à taux très bas sur le continent africain.
"Il n'y a rien a espionner, je n'y crois pas", a notamment déclaré le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn.