Maroc-Afrique: coopération sur l'eau au profit des femmes africaines

L'ambassadeur directeur général de l'AMCI, Mohamed Methqal, entourée des femmes participantes à l'atelier de formation.

L'ambassadeur directeur général de l'AMCI, Mohamed Methqal, entourée des femmes participantes à l'atelier de formation. . DR

Le 05/02/2018 à 17h18, mis à jour le 05/02/2018 à 17h23

L’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), l’ONEE et ANABEL (Belgique) ont assuré un atelier de formation visant au renforcement des capacités des femmes africaines dans le domaine de l’eau. Des femmes issues de 7 pays africains en ont bénéficié.

L’accès à l’eau potable est un défi quotidien dans de nombreux pays africains. Et c’est une tâche qui incombe, en premier lieu, à la femme. Ainsi, afin de soutenir les pays africains dans leur stratégie visant l’accès à l’eau potable pour tous, l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) a organisé un atelier de formation au profit des femmes africaines dans le domaine de l’eau, en partenariat avec l’Institut international de l’eau et de l’assainissement (IIEA) relevant de l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE) et avec l’appui de l’Agence de coordination et d’exécution de la politique belge de développement ENABEL.

Cet atelier, qui s’est tenu du 29 janvier au 2 février dernier, a bénéficié à 15 femmes actives du Réseau des femmes professionnelles de l’eau et de l’assainissement, membres de l’Association africaine de l’eau (AAR).

A travers cette formation, les partenaires souhaitent développer des compétences des participantes en matière de gestion et de contrôle de la qualité des eaux.

Les bénéficiaires de cette formation sont originaires de 7 pays africains: Bénin, Burkina Faso, Guinée, Mali, Niger, République démocratique du Congo et Sénégal.

La clôture de cet événement a été marquée par l’allocution de l’ambassadeur directeur général de l’AMCI, Mohamed Methqal, qui a rappelé l’engagement du roi Mohammed VI pour la promotion de la coopération Sud-Sud et le développement durable du continent africain.

Il a souligné par la même occasion l’importance de ce programme pour les femmes africaines, qui leur assure une formation dans le domaine de l’eau, un secteur stratégique pour le développement durable de l’Afrique et la sécurité alimentaire de sa population.

Enfin, explique-t-il, cette formation vient renforcer les liens d’un partenariat solidaire et multidimensionnel avec les pays africains dans le domaine de la formation et de la coopération technique, dans le sillage des orientations royales visant à promouvoir la coopération Sud-Sud.

Par Moussa Diop
Le 05/02/2018 à 17h18, mis à jour le 05/02/2018 à 17h23