Une dizaine d’administrateurs du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) ont effectué une visite au Maroc du 26 au 30 septembre 2022. Ce fut l'occasion pour eux de rencontrer les responsables gouvernementaux et ceux des secteurs public et privé, et de constater de visu les projets réalisés au Maroc avec le concours de l’institution panafricaine. A travers des visites de terrain, ils ont ainsi pu évaluer l'impact de ces programmes et se projeter sur les relations futures entre les deux parties, souligne un communiqué de la BAD.
La délégation de la BAD a notamment rencontré la ministre de l’Economie et des finances, Nadia Fettah, avec qui il a été question de passer en revue les priorités du gouvernement marocain et la coopération entre les deux parties. «Nous remercions la Banque africaine de développement pour l’appui apporté à notre pays dans la mise en œuvre de plusieurs réformes structurantes et des projets d’infrastructures qui ont considérablement contribué à une meilleure inclusion des populations, notamment les jeunes et les femmes», a déclaré la ministre.
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Pour sa part, le porte-parole de la délégation des administrateurs de la BAD, Désiré Guedon, a souligné que «le partenariat entre le Maroc et la Banque est exemplaire. (…) Nous le mettrons à profit pour poursuivre l’accélération de la dynamique d’émergence du Maroc.» Il a aussi salué «la pertinence des réformes engagées qui font du Maroc un modèle de développement à suivre».
Au niveau des secteurs public et privé, le partenariat avec la BAD a été également salué. Le directeur général de la société nationale de garantie et de financement de l’entreprise Tamwilcom, Hicham Serghini Zanati, a expliqué le fonctionnement et les actions menées par son institution en faveur des jeunes et des femmes entrepreneurs, des start-up et du secteur privé. Il a également saisi l'occasion pour saluer l’apport de la BAD: «S’il y a une institution qui nous a soutenus depuis le début et avec qui tout fonctionne très bien, c’est bien la Banque africaine de développement. Elle nous a appuyés dans la modernisation de nos procédures et systèmes d’information.»
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Une rencontre a également eu lieu avec le vice-président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Mehdi Tazi, qui a exposé aux administrateurs de la BAD les fondamentaux de l’économie marocaine et les facteurs de compétitivité du secteur privé du pays. «La BAD a un rôle stratégique pour faire dialoguer les secteurs privés africains et aider à réaliser la Zone de libre-échange continentale africaine», a-t-il souligné, tout en mettant l’accent sur «la complémentarité des chaînes de valeur africaines, la valorisation du capital humain et le renforcement des facteurs de compétitivité -notamment logistique- qui en sont, entre autres, les déterminants».
A Casablanca Finance City, les administrateurs de la BAD ont souligné qu’ils se tiendront aux côtés de la place financière «pour renforcer la convergence des cadres légaux et règlementaires des secteurs financiers africains et approfondir l’intégration financière du continent», toujours selon le communiqué.
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Les administrateurs de la BAD ont par ailleurs effectué des visites de terrain pour s’enquérir de l’impact des projets d’infrastructures financés par la l'institution panafricaine au Maroc. Parmi les réalisations visitées figurent la station de pompage et de traitement d’eau potable d’Oum Azza, à Rabat, la gare ferroviaire de Rabat-Agdal, etc.
Enfin, il faut souligner que le Maroc est un partenaire privilégié de la BAD. Les engagements cumulés de l’institution panafricaine au Royaume dépassent les 12 milliards d’euros, faisant du pays le premier bénéficiaire sur le continent des concours de la BAD. Ces financements ont touché plusieurs secteurs d’activité: infrastructures, énergie, transport, eau, développement humain, agriculture, secteur financier…
